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Contexte ; une histoire continue

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L'Oracle

I'm L'Oracle


LÉGENDE ♦
Personnage non-joueur



Mer 6 Nov - 0:29 « L'Oracle » dit :

Le Contexte d'Homenum
« Il était une fois une chèvre qui avait sept jolis petits chevreaux. Un matin, elle les rassembla et leur dit : - Mes enfants, je dois aller dans la prairie. N'ouvrez la porte à personne. Surtout, prenez garde au loup ! S'il arrivait à entrer dans la maison, il vous mangerait tout crus ! Ce coquin sait se déguiser et jouer la comédie. - Ne t'inquiète pas, répondirent les chevreaux, nous ferons bien attention.Tu peux partir sans crainte. Peu de temps après, quelqu'un frappa à la porte... »
- Les sept chevreaux, Grimm



Il y a plusieurs années, les français débarquèrent sur ce territoire qu’ils croyaient être l’Inde. Une nouvelle route vers les épices disaient-ils chercher. Pourtant, lorsqu’ils mirent le pied sur ce territoire sauvage, ce sont des hommes des bois qu’ils rencontrèrent. À première vue, ces hommes de la forêt ne semblaient pas être plus civilisés qu’un ours ou un cerf, mais peu à peu, lorsque la crainte de ces hommes sauvages s’abaissa, les français découvrirent une nouvelle facette de leur vie. Un côté qui, à leur grande surprise, les reliait à ces hommes de la nature. Ils étaient liés par une force supérieure, par une force mystérieuse et cette force, les deux peuples l’appelaient : magie.



Québec 1608


Trois hommes marchaient sur les petites roches. D’un côté se dressait une forêt dense alors que de l’autre, on pouvait apercevoir un fleuve. Un peu plus loin se dressait un vaisseau de voyage, l’un de ceux qui étaient si grands qu’il leur était possible de traverser la mer. Il flottait tranquillement là où on avait jeté son ancre à l’eau. Le premier des hommes était grand et de fine carrure. Il se tenait droit comme les hommes issus de nobles familles, ses vêtements de voyage en piteux état alors que son chapeau semblait n’avoir jamais affronté les moindres intempéries. Des cheveux d'un noir de jais s’échappaient de sous ce-dernier venant lui frôler les épaules lorsqu’il bougeait. Après un certain temps, l’homme s’arrêta plongeant son regard sombre dans le lointain. À ses côtés, ses compagnons firent de même. L’un d’eux, de peau vêtu, avait de longs cheveux noirs par endroits tressés et par d’autres entremêlés d’éléments divers : plumes, feuilles, lanières de cuir. Il fit un pas en avant, puis s’adressa à l’homme au chapeau d’une voix grave.

« Vous pouvez vous installer ici. Mais pas plus loin que Québec! » L’homme au chapeau acquiesça. Sans quitter l’horizon du regard, il répondit à l’homme de la nature, avec une plus grande maîtrise de la langue. « Alors ça ne vous pose pas de problèmes si nous restons ici, mais ne pourrions-nous pas avoir un meilleur endroit où s’installer?

- Québec est meilleur endroit pour les hommes blancs. Votre bateau est trop grand pour être porté dans la forêt. Québec est haut et donne une grande vue sur l’eau. Avec la montagne, on peut attraper beaucoup d’intrus », lâcha-t-il d’un ton convaincant. Les nombreux mois que l’homme avait passés à traiter avec les hommes blancs avaient porté fruits. Il était un très bon interprète, il parlait bien le français et savait se faire comprendre.

« Nous ferons ainsi alors! », lâcha l’homme au chapeau en détournant son regard du soleil couchant. « Merci de nous avoir accordé votre attention. Vous serez dédommagé pour le temps que vous avez passé en notre compagnie. », dit-il à l’homme au teint basané. Ce dernier secoua la tête. « Nous ne voulons être dédommagés! Vous devez rester là, à Québec. Si vous entrez trop loin dans la forêt, notre magie va vous prendre. Les bêtes sont dangereuses, et la magie du chaman est puissante. Elle peut vous détruire, rendre les hommes fous si vous approchez. » Son regard brillait d’une lueur sauvage. Secouant de nouveau la tête, il lança un regard suspect à l’homme au chapeau avant de tourner les talons et s’enfoncer dans la forêt. Dès qu’il eût disparu au travers des branches, l’homme aux cheveux noirs s’adressa à son compagnon.

« Qu’était-ce donc cette chose qu’il retournait entre ses doigts?
- Il s’agissait d’une pierre, monsieur.
- Une pierre? Qu’avait-il l’intention de faire avec? Il doit bien savoir qu’une pierre ne peut rien nous faire du moment que nous avons notre…
- Au contraire Samuel, ces hommes, ils ne sont pas comme nous. Ils n’utilisent pas de baguettes pour faire de la magie.
- Mais alors, comment… Comment peuvent-ils s’y prendre?
- Les pierres. Ils en ont plusieurs comme celles que cet homme tenait entre ses doigts. Elles canalisent leur énergie puis…
- Sont-ils aussi puissants que ce que cet homme disait?
- Bien plus Samuel, bien plus… »

Lorsque les autochtones accordèrent le droit de résidence aux colons français, nul ne se doutait qu’un jour, ils allaient s’allier pour vaincre une nouvelle menace. Certes, tous les autochtones n’étaient pas des sorciers fréquentables, nombreux étaient ceux dont la présence des hommes blancs n’était pas la bienvenue. Notamment dès l'instant où les français ne prirent plus en compte la demande des autochtones de rester près de la berge, sans aller plus loin. Leur nouvelle présence en ces lieux sauvages eut tôt fait de réveiller des créatures plus sombre les unes des autres. Les amérindiens s’abstinrent de se mêler aux histoires des blancs, mais ne perdaient aucune chance de s’en prendre à ceux des leurs qui s’alliaient aux hommes de l’autre côté de la mer, les troubleurs de paix comme ils les appelaient parmi eux. Aux tensions entre les peuples de la forêt vinrent s’ajouter celles entre les hommes blancs à la tunique bleue et ceux à la tunique rouge. Malgré ces guerres, une société se bâtit. Basée sur une force supérieure commune, les hommes blancs et ceux de la forêt s’unirent afin de faire du Québec un endroit où la magie était très prospère. Derrière ces conflits moldus, un monde magique se développait. Québec était sa capitale et de là prit forme cette société parallèle. Alors que les moldus étaient assaillis par les tuniques rouges, les sorciers gagnaient en puissance. Les échanges de connaissances entre ces deux communautés aux moeurs différentes firent du Québec un lieu où la magie est chose bien différente de l’Europe. Une énergie que l’on pouvait tirer même des objets les plus futiles…


Hiver 1812


Jusqu'à aujourd'hui le monde dans lequel vivaient les habitants de Québec n'était rien d'autre que la peur et la guerre. La magie avait été découverte par ceux que l'on appelait les Inquisiteurs. Une chasse était éclaté et de nombreux groupes de sorciers avaient été éliminés dans cette chasse à la magie. Les inquisiteurs n'étaient autre que des moldus appartenant au ecclésiastiques. Personne ne savait comment ils avaient pris connaissance de notre monde, mais le secret était désormais plus en danger que jamais puisque ces moldus proclamaient haut et fort à qui voulait l'entendre que la magie était l'oeuvre du diable et qu'ils allaient éradiquer tous ces pratiquants de la planète terre. Des horreurs furent produites, des hommes tués dans cette chasse à la sorcière des plus cruelles. Des bûchés furent ouvert où des dizaines d'êtres magiques furent condamné à tord. Jusqu'au jour où, complètement désespéré, un groupe de sorcier décide de se réfugier dans l'endroit le plus sur : l'Institut. Rapidement rejoint par des centaines d'autres, rapidement les murs de l'Institut, cachée au plus profond de la réserve faunique des Laurentides, devint une forteresse. La disparition soudaine des sorciers fit redescendre les tensions dans le Québec. Tranquilles dans leur coin, la population magique fonda Nautea ; la ville sur le Lac. Construite sous les remparts même de l'Institut, elle constituait un milieu de vie beaucoup adéquat que l'entassement dans le château destiné aux études. Ce dernier repris sa fonction initiale et tous furent très heureux de retrouver une vie des plus convenable.

Automne 2014


Le soleil éclatant réchauffait la peau des jeunes étudiants rassemblés dans les rue de la route des pionnier, marché principal des sorciers situé directement à Nautae; la ville sur le lac. Vagabondant d’échoppes en magasins, de petits pubs en auberges, tous préparaient assidûment leur nouvelle année à l'Institut. Bien entendu, même dans cette province francophone du Canada, il était hors de question que l’on laisse les jeunes sorciers se débrouiller seuls pour apprendre cet art ancien et complexe qu’est la magie. Les Canots Volants quitteront chacune des régions à dix heures précise le premier jour de septembre. Plus qu’une semaine de vacance. Sept jours pour rapatrier tout ce qui leur serait utile pour cette nouvelle rentrée. Une nouvelle année à l'Institut qui resterait certainement gravée dans la mémoire de tous et chacun. Une année extraordinaire, riche en rebondissements, s’annonçait, mais personne ne se doutait de la menace qui planait actuellement sur la tête de chaque sorcier de ce monde.

L'épée de Damoclès au-dessus de leur tête était bien réelle depuis que les créatures que les français avaient troublé quatre cents ans plus tôt, en n'écoutant pas les recommandations des amérindiens et quittant le territoire de Québec pour aller observer jusqu'à Trois-Rivière et Montréal. Ils avaient réveillés de bêtes, et de loin les plus gentilles jusqu'à présent. Des choses étranges se passaient partout dans la province. Les ecclésiastiques, toujours actifs face à la protection des moldus, eurent tôt fait de s’apercevoir des ces événements des plus inhabituels comme des manifestations fantomatiques, des bestioles étranges s’attaquant aux gens s'aventurant dans les forêts ou encore toutes ces histoires d'arbres qui parlent. Les Protecteurs du secret magique étaient débordés et certains événements échappaient entièrement à leur contrôle. Les fuites qu'ils appelaient. Ces fuites, de plus en plus présentes, menaçaient grandement le peuple magique. Nautea et l'Institut ne seraient peut-être pas sécuritaires encore très longtemps...




Petites précisions :  Le Samuel dont il est question dans ce texte n’est autre que Samuel de Champlain, fondateur de la ville de Québec. Les hommes de la forêt ne sont autres que les amérindiens (autochtones). Les tuniques bleues sont les français et les tuniques rouges les anglais. Nous faisons aussi allusion à de la magie qui ne nécessite aucune baguette. Certes, les sorciers seront capables de faire de la magie grâce à des pierres de puissance, mais ils utiliseront aussi leur baguette. Nous n’abolissons pas cet instrument plutôt intéressant, mais pensez à consulter notre sujet concernant les baguettes, quelques petits ajustements de notre part ont été faits. Sinon, vous comprendrez bien que nous nous situons bien loin de Poudlard et tout le reste. Il n’y a donc aucun lien avec Harry Potter et ses amis ainsi que Londres, les écoles de magie européennes et Pré-Au-Lard. Loin de nous Voldemort et compagnie. Il s’agit d’une adaptation de l’univers de JKR au Québec.


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