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Annexe 01 △ Histoire de la magie en Amérique du Nord

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L'Oracle

I'm L'Oracle


LÉGENDE ♦
Personnage non-joueur



Ven 11 Mar - 23:05 « L'Oracle » dit :

Amérique du Nord
«Ça ne fait pas grand bien de s'installer dans les rêves en oubliant de vivre, souviens-toi de ça. »
- JK Rowling, Harry Potter and the philosopher stone's

Nous avons eu la chance récemment de pouvoir découvrir les idées de JK Rowling par rapport à la magie en Amérique du Nord. Les textes que nous vous présentons ci-dessous sont des originaux délivrés par notre auteur favorite les 8 au 11 Mars derniers via Pottermore. Je vous prierais de bien vouloir respecter son travail puisqu'il est à la base de la fondation de notre beau forum.

Du quatorzième au dix-septième siècle

Les explorateurs européens l’appelèrent « le Nouveau Monde » lorsqu’ils arrivèrent sur le continent pour la première fois, mais les sorciers connaissaient l’existence de l’Amérique bien avant les Moldus (note : chaque nationalité a son propre terme pour « Moldu », et la communauté américaine utilise le terme argotique « Non-Maj’ » qui est l’abréviation de « non magique »). Les différents moyens de transport, dont les balais et le transplanage, sans compter les visions et les prémonitions, permettaient aux communautés de sorciers les plus éloignées de rester en contact entre elles depuis le Moyen Âge.

Les communautés magiques amérindiennes, européennes et africaines se connaissaient bien avant l’immigration européenne des Non-Maj’ au XVIIe siècle. Ces communautés connaissaient les nombreuses similitudes qui existaient entre elles. Certaines familles étaient sans conteste « magiques », et la magie survenait aussi de manière inattendue dans des familles qui n’avaient jusqu’à présent connu ni sorcier ni sorcière. Dans l’ensemble, le ratio sorciers/non-sorciers semblait constant à travers les populations, tout comme le point de vue des Non-Maj’ sur la magie, et ce, quel que soit leur pays d’origine. Dans la communauté amérindienne, certaines sorcières et certains sorciers étaient acceptés et même très appréciés de leur tribu. Ils étaient réputés pour leurs capacités hors du commun à soigner ou à chasser. Cependant, certains d’entre eux étaient stigmatisés pour leurs croyances, souvent accusés d’être possédés par des esprits malveillants.

La légende amérindienne des « Changeurs de peau », une sorcière ou un sorcier maléfique qui peut se transformer à volonté en animal, est basée sur des faits réels. Une légende créée autour des Animagi amérindiens raconte qu’ils sacrifiaient des membres de leur proche famille afin d’obtenir le pouvoir de se transformer. En fait, la majorité des Animagi se transformaient en animaux pour échapper à la persécution ou pour chasser pour leur tribu. Ces rumeurs désobligeantes étaient souvent lancées par les médecins non-maj’ qui prétendaient parfois avoir eux-mêmes des pouvoirs magiques et avaient peur d’être démasqués.

La communauté magique amérindienne excellait tout particulièrement dans la pratique de la magie liée aux animaux et aux plantes, les sorcières et les sorciers pouvant notamment créer des potions beaucoup plus sophistiquées que celles que connaissaient les Européens. La différence la plus flagrante entre la magie pratiquée par les Indiens d’Amérique et les sorciers européens était l’absence d’utilisation d’une baguette magique.

La baguette magique est apparue en Europe. Les baguettes canalisent la magie afin de rendre celle-ci plus précise et plus puissante. On considère cependant le fait de pouvoir produire de la magie de haute qualité sans baguette comme étant la marque des plus grands sorciers et sorcières. Comme l’ont démontré les Animagi amérindiens et les fabricants de potions, la magie sans baguette peut s’avérer être d’une grande complexité, mais les charmes et la métamorphose sont très difficiles à pratiquer sans elle.

Depuis le XVIIe siècle

Alors que les Européens non-maj’ commençaient à émigrer vers le Nouveau Monde, de plus en plus de sorcières et de sorciers d’origine européenne s’installèrent également en Amérique. Ils avaient, tout comme les Non-Maj’, de nombreuses raisons de quitter leur pays d’origine. Certains répondaient à l’appel de l’aventure, mais la plupart fuyaient parce qu’ils étaient persécutés par les Non-Maj’, par un membre de la communauté magique, ou par les autorités magiques. Ces sorcières et sorciers qui émigraient cherchaient à se fondre dans la masse de plus en plus grande de Non-Maj’ ou à se cacher au sein de la population des sorciers amérindiens qui accueillaient généralement avec plaisir leurs frères européens et cherchaient à les protéger.

Cependant, il s’est tout de suite avéré que le Nouveau Monde allait être un endroit encore plus dur que le Vieux Monde pour les sorcières et les sorciers, et ceci pour trois raisons principales.

Premièrement, tout comme leurs homologues non-maj’, les sorciers arrivaient dans un pays qui offrait peu de commodités, et ils devaient se débrouiller seuls. Dans leur pays d’origine, les sorcières et les sorciers n’avaient qu’à se rendre chez l’apothicaire près de chez eux pour trouver les ingrédients nécessaires à la fabrication de potions alors qu’ici, ils devaient se familiariser avec de nouvelles plantes magiques. Il n’existait aucun fabricant de baguettes magiques reconnu, et l’école de sorcellerie d’Ilvermorny — qui devait un jour devenir l’un des plus grands établissements d’enseignement magique au monde — n’était à cette époque qu’une petite cabane rudimentaire abritant deux professeurs et deux frères orphelins.

Deuxièmement, les actions de leurs compagnons non-maj’ faisaient paraître sympathique la population non magique de la plupart des pays d’origine des sorciers. Les immigrants avaient non seulement commencé à mener une guerre contre les Indiens d’Amérique, ce qui avait affaibli la cohésion de la communauté magique, mais leurs convictions religieuses les rendaient également intolérants à toute forme de magie. Les puritains aimaient s’accuser entre eux d’activités occultes à la moindre trace de preuve, et les sorcières et sorciers du Nouveau Monde avaient toutes les raisons du monde d’être extrêmement méfiants envers eux.

Et enfin, le problème certainement le plus inquiétant rencontré par les sorciers tout juste arrivés en Amérique du Nord était les Ratisseurs. La communauté magique en Amérique du Nord étant petite, dispersée et discrète, celle-ci n’avait pas encore de lois spécifiques en vigueur. Ceci laissa un vide juridique dans lequel s’engouffrèrent des groupes de sorciers mercenaires peu scrupuleux et de nationalités diverses. Ils formèrent un groupe particulièrement redouté qui s’était engagé à pourchasser non seulement les criminels notoires, mais également toute personne qui pouvait leur rapporter de l’or. Les Ratisseurs devinrent de plus en plus corrompus avec le temps. Loin de la juridiction du gouvernement magique de leur pays d’origine, beaucoup se complaisaient à faire preuve d’une autorité et d’une violence que leur mission ne justifiait pas. Ces Ratisseurs aimaient les bains de sang et la torture et allèrent même jusqu’à pratiquer la traite de leurs compagnons sorciers. Le nombre de Ratisseurs se multiplia à travers l’Amérique à la fin du XVIIe siècle et preuve fut faite qu’ils n’hésitaient pas à faire passer d’innocents Non-Maj’ pour des sorciers afin de recevoir des récompenses de la part de membres crédules de la communauté non magique.

Les fameux procès des sorcières de Salem intentés de 1692 à 1693 furent tragiques pour la communauté magique. Les historiens de la magie s’accordent à dire que parmi les soi-disant juges puritains se cachaient au moins deux Ratisseurs connus qui se vengeaient de querelles initiées en Amérique. Parmi les morts figuraient effectivement des sorcières, mais celles-ci étaient innocentes des crimes pour lesquels elles avaient été arrêtées. Les autres victimes étaient principalement des Non-Maj’ qui avaient eu la malchance de se faire attraper dans l’hystérie et la soif de sang collectives.

L’histoire de Salem était importante pour la communauté magique pour des raisons qui dépassaient la perte tragique de vies humaines. Dans un premier temps, de nombreuses sorcières et de nombreux sorciers fuirent l’Amérique, et bien plus encore décidèrent de ne pas venir s’y installer. Ceci entraîna des modifications intéressantes de la population magique d’Amérique du Nord comparée aux populations d’Europe, d’Asie et d’Afrique. Jusqu’au début du XXe siècle, la population américaine comptait moins de membres de la communauté magique que les quatre autres continents réunis. Les familles de sang pur qui étaient bien informées des activités des puritains et des Ratisseurs grâce aux journaux pour sorciers n’allaient généralement pas en Amérique. Cela signifie que le Nouveau Monde comptait un pourcentage bien plus élevé de sorciers nés-Non-Maj' que le reste du monde. Même si ces sorcières et ces sorciers se mariaient et fondaient leur propre famille magique, l’idéologie du sang pur qui tient une place importante dans l’histoire de la magie en Europe ne rencontre donc pas autant d’adeptes en Amérique.

La conséquence la plus importante des évènements survenus à Salem fut peut-être la création en 1693 du Congrès magique des États-Unis d’Amérique, environ un siècle avant sa version non-maj’. Ce congrès connu par les sorciers et sorcières d’Amérique sous l’abréviation MACUSA (couramment prononcée "Ma - cu - za") réunit pour la première fois la communauté magique d’Amérique du Nord et conçut des lois spécifiques permettant la cohabitation des mondes magique et Non-Maj’, à l’instar des pays voisins. La première tâche du MACUSA fut de traduire en justice les Ratisseurs qui avaient trahi les leurs. Ceux qui étaient reconnus coupables de meurtres, de traite de sorciers et de torture parmi d’autres formes de cruauté furent exécutés pour leurs crimes.

Plusieurs des Ratisseurs les plus connus échappèrent à la justice. Alors que des mandats internationaux autorisaient leur arrestation, ces Ratisseurs disparurent définitivement dans la communauté non-maj’. Certains se marièrent à des Non-Maj’ et fondèrent des familles dans lesquelles les enfants sorciers semblaient avoir été abandonnés au profit d’une progéniture non magique, et ce, afin de préserver la couverture du Ratisseur.

L’historien de la magie américaine Théophile Abbot a identifié plusieurs de ces familles. Chacune croyait fermement en la magie et la détestait. Les Non-Maj’ d’Amérique du Nord semblent souvent moins enclins à croire en l’existence de la magie que de nombreuses autres populations, probablement à cause des croyances et luttes anti-magiques des descendants des familles de Ratisseurs. Tous ces évènements ont eu des répercussions considérables sur la façon dont la communauté magique d’Amérique est aujourd’hui gouvernée.

La loi Rappaport

En 1790, la quinzième présidente du MACUSA, Emily Rappaport, institua une loi destinée à créer une parfaite ségrégation entre la communauté magique et la communauté non-maj’. Cette mesure faisait suite à la plus grosse infraction au Code international du secret magique qui avait entraîné une condamnation humiliante du MACUSA par la Confédération internationale des Sorciers. L’affaire était d’autant plus sensible que l’infraction avait été commise au sein même du MACUSA.

En résumé, la catastrophe impliquait la fille du Gouverneur des Finances et des Dragots du président Rappaport (le Dragot étant la monnaie magique américaine et le Gouverneur des Dragots, l’équivalent du ministre des Finances). Aristote Douzebranches était un homme compétent, mais sa fille, Dorcus, était aussi bornée que jolie. Ses résultats scolaires à Ilvermorny avaient été médiocres et elle vivait dans la maison familiale au moment où son père avait pris ses hautes fonctions.

Un jour qu’avait lieu un pique-nique, Dorcus Douzebranches tomba amoureuse d’un charmant Non-Maj’ appelé Bartholomé Bellebosse. La jeune fille ne le savait pas, mais Bartholomé était le descendant d’un Ratisseur. Il n’y avait pas de sorciers dans sa famille, mais il croyait fermement en l’existence de la magie et il était convaincu que toutes les sorcières et tous les sorciers étaient mauvais.

Totalement inconsciente du danger, Dorcus ne se posa pas de questions lorsque Bartholomé s’intéressa poliment à ses « petits tours de magie ». Soucieuse de répondre aux questions naïves de son petit ami, Dorcus lui révéla l’emplacement secret du MACUSA et d’Ilvermorny et lui donna des informations sur la Confédération internationale des Sorciers et sur la manière dont ces organismes cherchaient à protéger et à dissimuler la communauté magique.

Ayant obtenu de Dorcus autant d’informations que possible, Bartholomé vola la baguette magique qu’elle avait eu l’obligeance de lui montrer et la présenta à tous les journalistes qu’il put trouver. Il rassembla ensuite des amis armés et se mit en quête de persécuter, et même de tuer, toutes les sorcières et les sorciers des alentours. Bartholomé imprima également des prospectus donnant les adresses des lieux de rassemblement des sorcières et des sorciers et envoya des lettres aux Non-Maj’ importants. Certains de ces Non-Maj’ pensèrent qu’il était nécessaire d’enquêter sur la présence ou non de « groupes occultes malveillants » aux endroits indiqués.

Obsédé par sa mission de révéler l’existence la sorcellerie en Amérique, Bartholomé Bellebosse se laissa emporter et tira sur ce qu’il croyait être un groupe de sorciers du MACUSA, mais qui n’étaient en réalité que des Non-Maj' qui avaient eu le malheur de quitter l'immeuble suspecté pendant qu'il le surveillait. Par chance, personne ne fut tué, mais Bartholomé fut arrêté et emprisonné pour le crime sans que MACUSA ait besoin de s'en mêler. Cet épisode fut un énorme soulagement pour le MACUSA qui avait toutes les peines du monde à réparer les énormes bévues de Dorcus.

Bartholomé avait diffusé ses prospectus à grande échelle et quelques journaux l’avaient suffisamment pris au sérieux pour imprimer des photos de la baguette magique de Dorcus, racontant qu’elle était d’une efficacité terrifiante lorsqu’on l’agitait. Le bâtiment du MACUSA était devenu le centre de toutes les attentions, si bien que le congrès dut déménager. La présidente Rappaport fut contrainte, au cours d’une enquête publique, d’avouer à la Confédération internationale des Sorciers qu’elle ne pouvait être certaine que toutes les personnes qui avaient pris connaissance des informations divulguées par la faute de Dorcus avaient été amnésifiées. La fuite d’informations avait été si grave que les retombées se feraient sentir pendant de nombreuses années.

De nombreux membres de la communauté magique demandèrent à ce que Dorcus soit emprisonnée à vie, mais celle-ci ne passa qu’une année derrière les barreaux. Tombée en disgrâce et profondément traumatisée, Dorcus retourna vivre au sein d’une communauté magique bien différente, et finit ses jours, recluse, avec pour seule compagnie un miroir et un perroquet.

L’imprudence de Dorcus entraîna la création de la loi Rappaport. La loi Rappaport imposait une ségrégation stricte entre la communauté non-maj’ et la communauté magique. Les sorciers n’avaient plus le droit de fréquenter des Non-Maj’ ou de les épouser. Les sanctions pour avoir fraternisé avec des Non-Maj’ étaient sévères, et les échanges avec eux étaient limités au strict minimum et autorisés uniquement dans le cadre des activités quotidiennes.

La loi Rappaport renforça encore davantage les principales différences culturelles existant entre les communautés magiques américaines et européennes. Dans le Vieux Monde, le gouvernement non-maj’ avait toujours plus ou moins communiqué et coopéré en secret avec le gouvernement magique. En Amérique, le MACUSA agissait totalement indépendamment du gouvernement non-maj’. En Europe, les sorcières et les sorciers étaient amis avec les Non-Maj’ et pouvaient se marier avec eux. En Amérique, les Non-Maj’ étaient de plus en plus considérés comme l’ennemi. En résumé, la loi Rappaport conduisit la communauté magique américaine, déjà en conflit avec une population non-maj’ particulièrement méfiante, à vivre dans le secret.

La Sorcellerie en Amérique dans les années 1920

Les sorciers d’Amérique jouèrent un rôle important durant la Première Guerre mondiale, même si l’écrasante majorité de leurs compatriotes non-maj’ l’ignorait. Cependant, comme il y avait des factions magiques des deux côtés, les efforts des sorciers ne furent pas décisifs. Ils parvinrent toutefois à limiter les pertes humaines et à vaincre nombre de leurs ennemis magiques.

Cet effort conjoint n’adoucit pas pour autant la position du MACUSA au sujet d’une possible fraternisation entre Non-Maj’ et sorciers, et la loi Rappaport resta fermement en vigueur. Quand arrivèrent les années 20, la communauté magique américaine s’était habituée à vivre de manière encore plus discrète que la communauté magique européenne et à ne choisir la personne qui partagerait leur vie qu’au sein même de leur propre communauté.

Le souvenir de la transgression catastrophique du Code du secret commise par Dorcus Douzebranches avait laissé sa marque dans le langage magique, et un « Dorcus » désignait désormais en argot une personne idiote ou inepte. Le MACUSA continua à sanctionner sévèrement ceux qui bafouaient le Code international du secret magique. Il était également moins tolérant que ses homologues européens envers les manifestations surnaturelles telles que les fantômes, les esprits frappeurs et les créatures fantastiques — la présence de ces créatures et esprits risquant d’alerter à tout moment les Non-Maj’ de l’existence de la magie.

Après la Grande Rébellion du Sasquatch de 1892 (pour de plus amples détails, veuillez consulter le livre encensé par la critique d’Ortiz O’Flaherty intitulé "Le dernier combat de Bigfoot"), le quartier général du MACUSA fut déplacé pour la cinquième fois depuis sa création. Il fut ainsi transféré de Washington à New York où il resta pendant toutes les années 20. En cette époque, la présidente du MACUSA était madame Séraphine Picquery, une sorcière formidablement douée originaire de Savannah.

Cela faisait plus de deux siècles que l’école de sorcellerie d’Ilvermorny prospérait et elle était, dans les années 20, communément considérée comme l’un des meilleurs établissements scolaires du monde magique. Ayant eu une éducation commune, toutes les sorciers sont capables d’utiliser une baguette magique.

La législation en place à la fin du XIXe siècle imposait à tous les membres de la communauté magique américaine de se munir en toutes circonstances de leur « permis de port de baguette magique », une mesure qui avait pour but de surveiller toutes les activités magiques et d’identifier les criminels grâce à leur baguette. Contrairement à la Grande-Bretagne où Ollivander était considéré comme le meilleur fabricant de baguettes, l’Amérique du Nord comptait quatre grandes enseignes.

Shikoba Wolfe, qui descendait des Chactas, devint célèbre grâce à ses baguettes finement taillées qui contenaient une plume de queue d’oiseau-tonnerre (l’oiseau-tonnerre est un oiseau magique américain proche du phénix). Les baguettes magiques de Wolfe étaient connues pour être extrêmement puissantes, mais difficiles à manier. Elles étaient particulièrement appréciées par les adeptes de la métamorphose.

Johannes Jonker, un sorcier né de parents moldus dont le père était un ébéniste reconnu, devint quant à lui un fabricant de baguettes magiques renommé. Incrustées de nacre, ses baguettes étaient très recherchées et se reconnaissaient au premier regard. Après avoir expérimenté divers ingrédients magiques, Jonker choisit d’utiliser des poils de womatou, un félin amérindien.

Thiago Quintana fit des émules dans le monde magique lorsque ses longues et élégantes baguettes arrivèrent sur le marché. Chacune d’entre elles renfermait l’épine translucide d’un monstre du Fleuve Blanc, en Arkansas, et produisait des sortilèges puissants et élégants. Les craintes quant à la surpêche de l’espèce furent dissipées lorsqu’il fut prouvé que seul Quintana connaissait le secret pour attirer les monstres — secret qu’il garda jalousement jusqu’à sa mort où cessa la production de ces baguettes si particulières.

Violetta Beauvais, la célèbre fabricante de baguettes magiques de La Nouvelle-Orléans, refusa pendant de nombreuses années de révéler la substance secrète que contenaient ses baguettes, toutes faites d'aubépine des marais. On découvrit par la suite qu’elles contenaient du poil de fougarou, le dangereux monstre à tête de chien qui rôdait dans les marécages de Louisiane. Il a souvent été dit que les baguettes magiques de Beauvais se nourrissaient de magie noire comme les vampires se nourrissaient de sang. Cependant, plus d’un héros américain des années 20 combattit avec pour seule arme une baguette magique fabriquée par Beauvais, et la présidente Picquery elle-même était connue pour en posséder une.

Contrairement à la communauté non-maj’ des années 20, le MACUSA permettait aux sorcières et aux sorciers de boire de l’alcool. De nombreux protestataires signalèrent que les sorcières et les sorciers se faisaient alors remarquer dans les villes remplies de Non-Maj’ sobres. Cependant, dans un de ses rares moments de légèreté, la présidente Picquery déclara qu’il était déjà bien assez difficile d’avoir des pouvoirs magiques en Amérique. Elle eut alors cette phrase célèbre envers son chef de cabinet : L’usage de l'eau glouglousse est non négociable.
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